Tunisie…La confusion règne !


Voici plus de six mois que la révolution du Jasmin a eu lieu, et la Tunisie n’a pas vraiment changé. Les Tunisiens continuent d’aller dans les cafés, de veiller à la Marsa ou Sidi Bousaid, avec femmes et enfants.

Cependant, personne ne sait vraiment dans quelle direction iront les choses dans six mois ou un an !!
La confusion règne… et personne n’arrive à la tolérer.

Et Pour cause, la Tunisie n’a jamais été confrontée à une telle situation. Le pays est dirigé par un gouvernement de consensus… Comprenez qui n’a pas une légitimité élective. Mais qui a une légitimité à diriger la Tunisie ?? Ben Ali et ses acolytes ont arrangé la constitution de sorte qu’après eux, il y ait le déluge.

Alors on fait ce qu’on peut !! Des hommes, des femmes, Jeunes et Vieux ressentent souffler sur eux un vent de changement profond. Le changement de perception des réalités est unique… Le citoyen moyen ne regarde plus l’Etat, ses symboles  ou ses représentants de la même manière.

Il y a comme une volonté de tout détruire, de faire table rase du passé et de recommencer à zéro. Cette haine de l’Etat chez certains, est-elle justifiée ??? Oui, longtemps méprisés, délaissés, négligés, beaucoup de nos concitoyens ont soif de revanche. Ils veulent avoir le beau rôle, les beaux habits de princes, les belles voitures de chez Mercedes ou BMW…

Mais la révolution a-t-elle pour objectif de tout enlever aux uns et tout donner aux autres ?? Ce serait la logique des vainqueurs sur les vaincus. Or, dans la révolution tunisienne, il n’y a pas de perdants !!

Alors le gouvernement (de consensus) s’efforce de restaurer la confiance dans l’Etat et la république, d’abord en réaffirmant l’autorité par le retour de la sécurité, la reprise du travail dans les installations économiques…  puis en organisant des élections qu’il souhaite transparentes et libres.

Les partis politiques tentent, quant à eux, de convaincre. La majorité d’entre eux n’ont qu’une expérience limitée des affaires de la cité… alors ils espèrent se faire connaitre du plus grand nombre et pourquoi pas ne pas percer dans les élections à venir.

Donc, la période est exceptionnelle… par sa fragilité et par son incertitude. Il n’est pas à exclure que la transition démocratique soit contestée par certains, qu’ils soient partisans de l’ancien régime ou éléments révolutionnaires incontrôlables. Mais une chose est certaine : Tous les Tunisiens devront se serrer les coudes pour la faire réussir, afin qu’ils puissent un jour vivre dans un pays démocratique, prospère et libre.

                                                                                                par W.B

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