Tunisie: L'espoir tunisien Béji Cïd Essebsi...



Les événements se précipitent à un rythme vertigineux dans cette Tunisie post-Révolution. Mohamed Ghannouchi, soumis à une pression infernale de la rue, a fini par craquer et présenter sa démission cet après-midi. Au moment, d’ailleurs, où les manifestations et les affrontements, à l’Avenue Bourguiba principalement, auraient atteint des proportions alarmantes.

Aussi, le Président par intérim, Foued Mbazaa, a-t-il nommé Beji Caïd Essebsi pour lui succéder, ce dernier devenant ainsi le 11e premier ministre depuis l’Indépendance. Il faut dire que le nouveau chef du gouvernement, un pur produit de l’époque bourguibienne, est réputé pour être un homme de communication.

Né le 29 novembre 1926, à Sidi Bou Saïd, il est entré au barreau en 1952, avant de faire carrière à la Cour de cassation. Juste à l’Indépendance du pays, il devient conseiller de Bourguiba, au moment où celui-ci est nommé premier ministre. A la proclamation de la République, Beji Caïd Essebsi est nommé Directeur général de la Sûreté nationale. Poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination à la tête du ministère de l’Intérieur le 5 juillet 1965. Le 7 novembre 1969, le premier président de la Tunisie indépendante lui confie le ministère de la Défense.

Son passage, ensuite, à la tête du ministère des Affaires Etrangères sera marqué par plusieurs événements majeurs qu’a vécus le pays. D’abord la venue des Palestiniens, en 1982, le bombardement de Hammam Chott en octobre 1985, puis la condamnation d’Israël, auteur justement de cette lâche agression, par l’ONU.
Beji Caïd Essebsi a par ailleurs été nommé à deux reprises en tant qu’ambassadeur, successivement à Paris (1970/1971) et à Bonn (1987). Le nouveau premier ministre a terminé sa carrière à la Chambre des Députés qu’il a présidée en 1990/1991. Son mandat de député s’est achevé en 1994…


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