Farhat Rajhi : qui dit que les milices sont de la police ?

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Intervenu sur l’attaque survenue vendredi dernier contre les manifestants en sit-in à la Kasbah, Farhat Rajhi, ministre de l'Intérieur, a dit lors du  20 heures de la télévision nationale, ne pas vouloir entrer dans "une polémique politique", précisant qu’il n’appartient à aucun parti politique. Le nouveau ministre de l’Intérieur du gouvernement de transition a fait savoir que des enquêtes administratives seront ouvertes pour établir les vérités. "S’il s’avère qu’il y a des dépassements de la police, on présentera des excuses, mais on ne peut pas s’excuser tant que la vérité n’est pas établie", a souligné ce magistrat de profession à  l’intention de ceux qui exigent des

excuses, dont Mokhtar Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, (LTDH)  qui a vivement condamné dans le même JT  l’assaut contre les manifestants.

Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs renchéri,  "on dit qu’il y a des milices qui sont à l’origine de ces actes de violence, qui dit que ces milices font partie de la police ou ont pris leurs ordres de l’administration", s’est-il demandé, s’engageant  à ce que son ministère respectera les règles de la transparence en matière d’établissement des vérités.

Au sujet de la situation sécuritaire dans le pays, le ministre a indiqué qu’elle s’améliorait  de plus en plus, mais on n’a pas encore atteint une situation complètement stable ; cette stabilité sera atteinte via la solidarité et l’entraide de tous, en bannissant le recours à la violence, a-t-il dit en substance.

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